Bon, je vous l’avoue, je vais la faire courte, un peu comme Delphine de Vigan avec son dernier opus (J’ai même hésité à terminer ma chronique au milieu d’une phrase, comprenne qui aura lu.)
Oui, j’ai aimé ce livre, son écriture, son style, l’histoire, l’alternance des points de vue, les thèmes abordés (cyberharcèlement, alcoolisme chez les jeunes, laxisme du système, repli sur soi…).

Non, je n’ai pas aimé la fin, parce que oui, une fin ouverte c’est chouette (en plus, comme dirait mon fils, « ça rime »), mais une fin ouverte façon visite du Grand Canyon ou du trou de la couche d’ozone, c’est tout de même hyper frustrant… Au point de m’exciter sur ma liseuse pour tenter de faire apparaitre du bout de mon index une suite pourtant inexistante.
Une fin en queue de poisson – comme dirait l’autre, il faut des cojones pour le tenter, on aime ou on n’aime pas, moi je dirais que j’aime moins dans ces cas-là. Bon, les gars, c’est la frustration qui parle, hein, mais j’avoue que je trouve l’oeuvre de Delphine de Vigan tellement belle que celle-ci m’a laissé un peu grave sur ma faim. Vivement le prochain !
Les loyautés, de Delphine de Vigan
Editions JC Lattès.